Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal, très long j'espère, d'un sdf de moins.
8 juin 2010

Sans femme, je ne me sens pas homme

Depuis ce week-end, j'ai le moral bien entamé.
J'ai réalisé que ces 10 dernières années, j'ai passé 8 ans tout seul. Huit ans, putain... mes plus "belles" années perdues dans l'antre du célibat, avec une petite poignée d'aventures en guise de consolation, qui ne consolent pas.

Comme je l'ai dit à Hélène ma voisine, hier, et citant mon père : Un puits s'épuise.
De nouveau, les graves carences affectives que je subis depuis trop longtemps, m'empêchent d'avancer, de croire en moi, d'avoir confiance en moi. Tous mes projets échouent, soit par manque de chance, soit par manque d'argent, soit par épuisement ou découragement de ne pas me sentir soutenu...
Dans près de 5 mois, mes allocations s'arrêteront et je n'ai toujours pas trouvé de solution vraiment fiable pour gagner ma vie.
Mais en ai-je vraiment envie ? Ai-je vraiment de me battre, encore et toujours, pour ma pomme alors même qu'aucune femme intéressante ne mette une option sur moi ?

En vérité, je n'ai pas envie de continuer ainsi. J'ai envie de tout brûler, toute ma vie, tout jeter par la fenêtre, pour enfin vivre ma vie de raté, et mourir jeune, finalement, en ayant traversé la deuxième partie de ma vie, comme un fantôme à la dérive.
J'envisage sérieusement de plus en plus, d'errer dans la rue, avec un chien, comme tant d'autres. Un chien, de l'amour. Ce sera toujours mieux que le vide immense que je sens dans ma vie...

Même mes rêves crient famine.
Je n'ai réussi qu'à dormir à peine 4 heures, avant de me rendormir, et me réveiller par à-coups jusqu'à midi.
Entre-temps, j'ai fait mon premier rêve érotique sans visage : Je crois que nous étions nombreux, allongés sur le parvis d'une gare (de Rouen me semble-t-il, ma ville de naissance), et tous recouverts d'une immense couverture.
Aussi, je n'y voyais rien. Je sentais juste qu'il y avait d'autres gens allongés autour de moi.
Soudain, je sens une main féminine qui se brouille dans la mienne. Celle-ci les entraîne lentement au-dessus de la braguette, et va effleurer mon sexe au-dessus du pantalon.
M'enhardissant de cette atmosphère érotico-anonyme, ma main libre va alors, avec délice, caresser la fente mouillée de l'inconnue. Celle-ci appuie alors sa main mêlée à la mienne contre mon pantalon. L'excitation accrue par la pression pénienne, me font jouir très rapidement, sans que je n'y puisse rien faire.
Cela ne m'a pas réveillé immédiatement. C'est une fois l'œil ouvert, que j'ai constaté les dégâts sur mon caleçon auréolé de crachats...

La solitude affective et sexuelle, n'en déplaise aux donneurs de conseils, est d'un poids atroce. Elle coupe les jambes, elle coupe l'envie, elle détruit l'espoir, et surtout, la vie n'a plus aucun sens.
Que reste-t-il à faire alors ? Que reste-t-il... ?

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité