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Journal, très long j'espère, d'un sdf de moins.
14 août 2008

Insomnie aiguë

Là, ca devient borderline.
Mes troubles du sommeil deviennent vraiment gravissimes.
Totalement incompatibles avec mon boulot d'abruti mal payé.
La fatigue, l'épuisement n'y changent rien : je ne parviens plus à m'endormir avant 6 ou 7 heures du matin ! Et peu importe que la veille je n'ai dormi qu'une heure ou deux. Je peux bailler mille fois, voire les valises se former sous mes yeux, tourner 1000 fois dans le lit, quoique je fasse, la nuit restera blanche.
Xanax et Zolpidem ne changent rien. Ca me fatigue encore plus sans pour autant m'aider à m'endormir à une heure convenable.

La gamberge, toujours la gamberge. Quand je ne fais pas une crise aiguë du deuil maternel, alors c'est autre chose qui me ronge et me dévore : les femmes. Ou plutôt l'absence de femmes. Entre celles qui me mènent en bateau, celles qui me méprisent du jour au lendemain, celles à qui je sens que je plais un peu mais qui sont déjà heureuses en couples, et les belles qui ne veulent pas de moi, je reviens au point de départ : solitude affective et misère sexuelle.
C'est vrai que ça peut rendre fou, un homme qui ne baise pas un tant soit peu régulièrement (je ne parle même pas d'amour... carrément une autre planète). Les comptes sont vite fait depuis 1 an : A peine 4 misérables rapports sexuels. A se cogner la tête contre les murs. D'autant plus que c'est l'été, que tout le monde s'éclate à-tout-va (ne serait-ce que par hygiène), et que j'ai une dalle énooorme !

J'ai déjà vécu ce genre de période d'abstinence, mais allez savoir pourquoi, jamais avec autant de mal que maintenant. Ma tolérance à la solitude se réduit comme une peau de chagrin. Dès que la nuit tombe, je sens l'anxiété envahir mes boyaux, et mon souffle devenir plus rapide. Même parfois attaqué par le syndrome des jambes sans repos.

Et c'est un cercle vicieux : comme je ne dors plus, j'angoisse chaque soir de ne pas pouvoir dormir...

Ca ne peut pas continuer comme ça. Encore ce matin, je me suis endormi, à bout de forces... à 7 heures et demi du matin ! Je suis arrivé au taf à 14 heures, encore la tête dans le sac. Perdu une demi-journée de salaire. Et tant que je suis célibataire, tant que mon coeur et mon corps ne seront pas apaisés, il n'y a aucune raison que mon biorythme rétablisse l'équilibre.

Les cachetons ca marche pas. Le sport ça marche pas. Les émissions débiles à la télé ça marche pas. Me coucher à 22 heures, minuit, 2 heures ou 4 heures, ça marche pas.
Pour l'heure, je ne vois qu'une seule solution, pour réussir à dormir un peu plus tôt : le cannabis. Ca je sais que ça marche de m'éclater la tête. M'endormir à 3 heures du matin, c'est mieux que pas du tout... mais ça me fait vraiment chier. J'ai trop les nerfs à vif en ce moment.

En même temps, je ne suis pas naïf, je sais que ces problèmes de sommeil proviennent aussi du sevrage cannabique. Le problème en soi n'est pas d'arrêter, le problème c'est que RIEN ne vient substituer le bien-être ressenti avec ce paradis artificiel. Partout, dans les forums sur le sujet, ils disent qu'il faut être bien entouré quand on arrête... ce qui n'est bien sur pas mon cas. Donc : où est ma porte de sortie ?
Putain, filez-moi une corde et une bonne dose de courage !

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Commentaires
P
Alors ? Le sommeil a t-il eu raison de ton corps et de ta tête qui souffre ???<br /> <br /> J'espère que tu peux enfin te reposer et repartir sur des bonnes bases ... il faut du temps pour panser les blessures de ton corps et de ta tête mais il va aussi te falloir beaucoup de courage pour surmonter tout cela et aller de l'avant, se relever et regarder droit devant sois, essayer de ne pas se retourner pour ne pas sombrer (encore une fois)
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