Je me promets...

D'avoir quitté ma boite à la fin de l'année.
Je ne suis vraiment pas fait pour un être un petit exécutant avec une once de pouvoir (et au passage, dévidoir du mercantilisme froid).
J'ai trop d'idées qui cognent dans ma tête pour ça. Je sais qu'aujourd'hui, j'en suis capable. D'être mon propre patron. Je suis pragmatique. Je planifie.
A côté des heures de taf, je fais de la logistique. (Et c'est chiant la logistique).

En ce moment, c'est le tournage du petit court-métrage qui me préoccupe.
Demain, tournage avec Véro et les trois gamins.
Mon père, à filmer dans son appartement.
Et puis dimanche, scène "d'attraction" entre Lorenzo - une sorte de jeune alter-ego - et de la belle Souad. Une miraculée de la mort, et de la paralysie. Camera HD, pied, quatre projecteurs, des pieds archilourdingues de projecteurs, une caisse, un parapluie, un macbook, intérieurs, extérieurs l'ami Tim mon "ingé photo" du week-end, si ça commence pas à ressembler à ma petite entreprise ça...

Sans compter que depuis hier, renouant sans entraves avec l'anxyolitique cannabique, j'ai été de nouveau frappé d'une idée simple, immédiate, pour glaner des revenus mensuels corrects, en peaufinant l'autre projet sur la révolution des autobus.

Je dois quitter cette boite et ce boulot abrutissant. Sec. Sitôt traité, sitôt clos. On recommence, encore et encore. Des milliers de fois. Que des bourgeons de révolte à passer au détergent. No future.
Je me promets.